En finition d’un nouveau mur ou dans le cadre d’une rénovation, peindre constitue une activité de bricolage qui requiert des accessoires adaptés. Une peinture de la meilleure qualité ne saurait exprimer son potentiel couvrant qu’appliquée avec le bon rouleau ou les bons pinceaux. Suivez le guide pour choisir les vôtres et réussir votre projet comme un chef.

Le bon rouleau : d’abord une question de poils…

Vous ferez appel au rouleau pour réaliser le plus grand du travail de peinture. Sa forme permet de couvrir, de manière uniforme, une assez grande surface en un seul passage. Encore faut-il l’avoir choisi selon les règles de l’art, en tenant compte tant de la finition souhaitée que de la qualité du support. Commencez par adapter la longueur des poils du rouleau à la texture recherchée à la fin du projet. Une couverture lisse et égale s’obtient avec des poils très courts, voire de la mousse. Optez pour cette catégorie de rouleau pour peindre les parties en boiserie de votre mur. Privilégiez des poils longs pour imprégner en profondeur les surfaces plutôt rugueuses, comme sur les murs de façade. Idem si la surface que vous recouvrez présente de fortes aspérités ou une finition en crépi. Si vous désirez personnaliser la finition avec un effet spécifique, il existe le rouleau nid d’abeilles ainsi que le rouleau à picot, que vous utiliserez avec de la peinture à l’eau. Tenez également compte de la consistance de la peinture utilisée pour adapter ces longueurs de poils. La mousse et les poils courts se combinent à la peinture à l’huile tandis que le polyamide des poils longs est plus adapté à la peinture à l’eau.

… et ensuite une bonne prise

Il est évident que pour atteindre plus confortablement les parties les plus hautes du mur, une manche longue constitue l’idéale. Sinon une manche plus courte peut également convenir, en vous aidant d’un marchepied, d’un escabeau ou d’une échelle. Équiper votre rouleau d’une perche – idéalement télescopique – constitue une autre alternative. Le marché vous propose différentes options, quant à la finition de cette partie de l’outil. Privilégiez les rouleaux à manche bi-matière ou plastique pour profiter d’une plus grande facilité de nettoyage. Il suffit d’adapter le nettoyant au produit couvrant que vous avez utilisé. La peinture glycérophtalique se nettoie avec du white spirit, tandis que la peinture alkyde ou acrylique part avec de l’eau. D’autres préfèreront investir dans un rouleau à manche de bois, mais c’est une simple question de choix. Pour finir rapidement votre tâche, pensez également à adapter la largeur du rouleau. Des rouleaux de 18 à 25 cm sont les plus adaptés pour vous attaquer aux grandes surfaces de mur.

Finir avec précision grâce aux pinceaux

Lorsque le plus gros du travail est réalisé, il faudra penser à fignoler les détails de votre projet de peinture. Différentes formes de pinceaux sont à votre disposition, chacune destinée à une utilisation ciblée. Vous vous intéresserez particulièrement au pinceau spalter. Sa configuration plate et élargie est idéale pour retoucher toutes les parties où le rouleau n’a pas assez étalé la peinture. Là où l’accès est un peu plus difficile, recourez plutôt à un pinceau plat de moindre taille, ou alors à un pinceau à rechampir. En choisissant les uns et les autres, assurez-vous que les outils présentent une manche dont l’ergonomie et la taille permettent une prise confortable. Vérifiez, par ailleurs, que les poils tiennent bien et sont suffisamment denses. Les quincailliers vous proposent différentes matières pour le garnissage. Pour une finition plus lisse, préférez les poils naturels, généralement de la soie. Par contre, si vous utilisez de la peinture glycérophtalique, penchez pour les poils synthétiques – polyester, perlon ou nylon – plus résistants à ce genre de produit. Enfin, pour une plus grande durabilité de votre matériel, optez pour des pinceaux dotés de virole en inox. Ce dernier présente sur l’acier, retrouvé sur certains modèles, l’avantage de résister à la rouille.

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