En prolongeant la maison sur l’extérieur, la terrasse offre la possibilité de profiter du soleil et de l’air du dehors dans la convivialité. Voici comment s’y prendre pour procéder à cette extension en utilisant le bois.
Quelques procédures préparatoires
Quelques préliminaires doivent précéder tout projet de construction de terrasse en bois, parmi lesquels la création d’un plan. Celui-ci permet de visionner les contraintes que les travaux peuvent occasionner et d’adapter l’esquisse pour pouvoir les contourner. C’est également l’occasion d’envisager l’exposition et l’emplacement de la terrasse, conditions essentielles pour que l’on puisse en profiter de manière optimale. Des formalités administratives pourraient entrer en jeu, selon que la terrasse implique une emprise au sol, ou touche à la servitude de vue. Pour être sûr, l’idéal est de suivre les conseils sur Lemagdestravaux.com concernant les réglementations de cette extension. Divers travaux de préparation du terrain sont à prévoir, selon que le plan prévoit une construction sur sol meuble ou sur sol existant. En plus des besoins de nivelage, il faudra s’assurer que la fouille ait une profondeur adaptée pour assurer la solidité de la structure.
Une phase intermédiaire : la création de support
Ce passage impacte lourdement sur la stabilité et la durabilité de la terrasse en bois. Le principe est d’éviter que le bois de la terrasse soit en contact direct avec le sol. Les plots réglables s’adaptent favorablement à la pose d’une terrasse en bois sur sol stabilisé. La clé étant de répartir convenablement le poids de la terrasse, il faudra déterminer un nombre de plots adapté. La norme DTU 51-4 prévoit, néanmoins, qu’un espacement maximal de 65 cm entre les plots devrait être respecté. Si les conditions du sol prêtent à incertitude, des chapes en béton constituent une alternative plus rassurante. Des plots préfabriqués ou coulés y prendront appui pour soutenir votre terrasse.
La finalisation de la terrasse
La construction proprement dite consiste à poser, en premier, les lambourdes. Les dalles ou lames de bois préalablement découpées vont maintenant être montées, en respectant la délimitation de la structure. Pour les fixer, l’on recommande un pré-perçage si le bois utilisé est assez dur. Sinon, il suffit de procéder au vissage au fur et à mesure que les lames sont posées. Assurez-vous en évoluant dans la tâche qu’un espace minimal de 3 mm soit respecté entre les lames. Cette précaution garantit que ces dernières puissent s’adapter à l’humidité ambiante en gonflant ou en dégonflant. D’autre part, le recours à un redresseur à lame peut s’avérer utile lorsque celles-ci vous apparaissent plus ou moins cintrées.
La phase de pose étant finalisée, un traitement du bois terminera votre construction. Superflu si vous avez opté pour une essence imputrescible, ce premier traitement est essentiel dans les autres cas. Qu’il s’agisse de saturateur, de barrière anti-UV ou autre, appliquez le traitement au pinceau en prenant soin de bien lire les consignes inscrites sur le pot. Par la suite, un entretien biannuel est idéal pour maintenir la qualité de votre terrasse en bois. Un produit détergent, suivi de l’application d’une huile naturelle pour terrasse ou d’un saturateur monocouche, permet de retarder le grisaillement.